En travaux
26/07/2007 01:04
Tout avait bien commencé. J'ai passé la semaine dernière à faire l'inventaire complet des bibliothèques familiales. (Et crotte, y'a des Dick qui ont disparu !)
Et maintenant je passe cette semaine dans la peinture pour quelques travaux de rénovation.
Ma vie est un enfer.
Et maintenant je passe cette semaine dans la peinture pour quelques travaux de rénovation.
Ma vie est un enfer.
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De retour
20/07/2007 15:28
Chronique
09/07/2007 00:18
Hop, voilà un texte que j'ai récemment pu écrire. (Spéciale dédicace pour mes deux lecteurs que j'aime.)
Club Van Helsing
Une nouvelle collection dirigée par Xavier Mauméjean et Guillaume Lebeau.
Editée chez Baleine, le Club Van Helsing, reprend la charte qui fit le succès du poulpe : un auteur différent par volume mais avec un univers cohérent qui est imposé.
Quel est-il ? Notre monde contemporain avec un petit truc un plus : tous les monstres sont vrais. Et pour lutter contre eux, une organisation secrète, celle du Club Van Helsing.
(Si son nom ne vous dit rien, vous devez absolument lire le Dracula de Bram Stoker avant toute autre chose !)
La première fournée est composée de quatre volumes.
Question de mort - Johan Heliot
Une bande de tueurs adaptes traversent les Etats-Unis, kidnappent les victimes et les fait participer à un jeu télé d'un goût douteux : à chaque mauvaise réponse, la séance de torture commence. Le Sphinx est de retour et s'en prend à qui croise sa route...
De l'humour, du rythme, un sens de la concentration des effets très maîtrisé, Heliot parvient à pondre un petit bijou (à ces références aux vieux films d'horreur des années 70, encore un qui a dû être traumatisé par 'Massacre à la tronçonneuse' en VHS). De la littérature populaire intelligente et bien tournée.
Cold Gotha - Guillaume Lebeau
Voilà le recueil de la confrontation entre Hugo Van Helsing et Dracula. Le tout se déroulant sur 24 heures, le 10 septembre 2001, à Los Angeles.
Certainement le recueil qui m'a le plus déçu. A force de lorgner côté cinéma, série TV (une action qui dure 24 heures... hum...) et de faire des personnages des êtres surpuissants, sur-armés, j'ai rapidement été lassé. Je n'ai simplement pas trouvé de connexion entre le roman et moi. Comme toujours dans ces cas-là, j'ai passé plus de temps à interroger le texte qu'à vraiment m'y intéresser. J'en ai apprécié le rythme et l'ai lu comme je regardais certains feuilletons par un après-midi pluvieux : avec un peu d'intérêt et un peu d'ennui. Donc pour les amateurs de baston et de gros flingues.
Mastication - Jean-Lub Bizien
Un chasseur de loup-garous à Paris. Il travaille certes pour le CVH qui tolère son goût excessif pour le sang et le meurtre. Mais les loup-garous constituent une organisation bien plus puissante qu'on ne le pense et les soucis de notre chasseur sociopathe ne font que commencer.
Raconté à la première personne, le roman de J-L Bizien est à la drôle et violent. Le cadre parisien fonctionne particulièrement bien et le choix narratif de la première personne est judicieux. Alors, bien sûr, par moment c'est tellement énorme qu'on en éprouve comme un plaisir honteux. C'est vous dire si c'est jouissif.
Tous ne sont pas des monstres - Maud Tabachnik
Le roman le plus étrange de la série. En effet il ne semble pas prendre en compte la bible qui définit le cadre général que l'on devine à la lecture des différents textes. Le Golem est de retour. Nous suivons un certain Nathan (le Sage ?) qui est peut-être le dernier rempart pour empêcher une nouvelle apocalypse.
Un très belle écriture pour un roman qui dérange, fait réfléchir tout en prenant parfois aux tripes. Très engagé politiquement, il joue la carte de la simplification des problèmes au profit d'une dénonciation du fanatisme religieux. Il est évident que tout le monde ne peut aimer ce texte parce qu'il est certain qu'il ne peut laisser indifférent. A lire absolument, donc.
Club Van Helsing
Une nouvelle collection dirigée par Xavier Mauméjean et Guillaume Lebeau.
Il arrive que l’oeil capture une silhouette, celle d’un monstre sur un mur de béton, que l’oreille entende un hurlement surgissant d’une impasse. On se dit que c’est la fatigue, le stress de la vie moderne, et l’esprit reprend le dessus, pour retourner à la routine rassurante. En général, c’est ce qu’il faut faire, parce que la vie est banale, qu’elle n’a rien d’extraordinaire.Mais parfois il y a un monstre dans le béton, et l’horreur se déchaîne dans l’impasse. Alors on ne peut compter que sur le Club Van Helsing.
Editée chez Baleine, le Club Van Helsing, reprend la charte qui fit le succès du poulpe : un auteur différent par volume mais avec un univers cohérent qui est imposé.
Quel est-il ? Notre monde contemporain avec un petit truc un plus : tous les monstres sont vrais. Et pour lutter contre eux, une organisation secrète, celle du Club Van Helsing.
(Si son nom ne vous dit rien, vous devez absolument lire le Dracula de Bram Stoker avant toute autre chose !)
La première fournée est composée de quatre volumes.
Question de mort - Johan Heliot
Une bande de tueurs adaptes traversent les Etats-Unis, kidnappent les victimes et les fait participer à un jeu télé d'un goût douteux : à chaque mauvaise réponse, la séance de torture commence. Le Sphinx est de retour et s'en prend à qui croise sa route...
De l'humour, du rythme, un sens de la concentration des effets très maîtrisé, Heliot parvient à pondre un petit bijou (à ces références aux vieux films d'horreur des années 70, encore un qui a dû être traumatisé par 'Massacre à la tronçonneuse' en VHS). De la littérature populaire intelligente et bien tournée.
Cold Gotha - Guillaume Lebeau
Voilà le recueil de la confrontation entre Hugo Van Helsing et Dracula. Le tout se déroulant sur 24 heures, le 10 septembre 2001, à Los Angeles.
Certainement le recueil qui m'a le plus déçu. A force de lorgner côté cinéma, série TV (une action qui dure 24 heures... hum...) et de faire des personnages des êtres surpuissants, sur-armés, j'ai rapidement été lassé. Je n'ai simplement pas trouvé de connexion entre le roman et moi. Comme toujours dans ces cas-là, j'ai passé plus de temps à interroger le texte qu'à vraiment m'y intéresser. J'en ai apprécié le rythme et l'ai lu comme je regardais certains feuilletons par un après-midi pluvieux : avec un peu d'intérêt et un peu d'ennui. Donc pour les amateurs de baston et de gros flingues.
Mastication - Jean-Lub Bizien
Un chasseur de loup-garous à Paris. Il travaille certes pour le CVH qui tolère son goût excessif pour le sang et le meurtre. Mais les loup-garous constituent une organisation bien plus puissante qu'on ne le pense et les soucis de notre chasseur sociopathe ne font que commencer.
Raconté à la première personne, le roman de J-L Bizien est à la drôle et violent. Le cadre parisien fonctionne particulièrement bien et le choix narratif de la première personne est judicieux. Alors, bien sûr, par moment c'est tellement énorme qu'on en éprouve comme un plaisir honteux. C'est vous dire si c'est jouissif.
Tous ne sont pas des monstres - Maud Tabachnik
Le roman le plus étrange de la série. En effet il ne semble pas prendre en compte la bible qui définit le cadre général que l'on devine à la lecture des différents textes. Le Golem est de retour. Nous suivons un certain Nathan (le Sage ?) qui est peut-être le dernier rempart pour empêcher une nouvelle apocalypse.
Un très belle écriture pour un roman qui dérange, fait réfléchir tout en prenant parfois aux tripes. Très engagé politiquement, il joue la carte de la simplification des problèmes au profit d'une dénonciation du fanatisme religieux. Il est évident que tout le monde ne peut aimer ce texte parce qu'il est certain qu'il ne peut laisser indifférent. A lire absolument, donc.
Vacances
07/07/2007 00:39
Une vache
05/07/2007 20:40
Fake
04/07/2007 09:48
F as Fake est un documentaire / documenteur d'Orson Welles. Je ne l'avais pas revu depuis des années et le revoir aujourd'hui m'a mis une belle claque dans la figure.
Le film a trois volets qui se mélangent et finissent par se répondre. Le premier porte sur Elmyr de Hory, et sur sa vie de faussaire, le second sur le biographe du faussaire, Clifford Irving, qui fut notamment l'auteur scandaleux d'une fausse autobiographie d'Howard Hugues (cette dernière aurait peut-être été une des multiples causes du Watergate, mais c'est une autre histoire). Enfin il y un dernier volet qui présente Welles lui-même, immense, à tous les sens du mot.
Bien sûr le film a particulièrement vieilli (ah ! ces chemises) mais comporte des moments de perfection formelle absolument sidérant. Le montage seul est bluffant, que ce soit par les confrontations d'images, les séquences multiples qui se croisent et finissent par fusionner.
Est-ce que j'ai dit que le tout était d'une intelligence précieuse ?
Et puis il y a ce moment, d'une grâce sans fin et et beauté pure.
Le film a trois volets qui se mélangent et finissent par se répondre. Le premier porte sur Elmyr de Hory, et sur sa vie de faussaire, le second sur le biographe du faussaire, Clifford Irving, qui fut notamment l'auteur scandaleux d'une fausse autobiographie d'Howard Hugues (cette dernière aurait peut-être été une des multiples causes du Watergate, mais c'est une autre histoire). Enfin il y un dernier volet qui présente Welles lui-même, immense, à tous les sens du mot.
Bien sûr le film a particulièrement vieilli (ah ! ces chemises) mais comporte des moments de perfection formelle absolument sidérant. Le montage seul est bluffant, que ce soit par les confrontations d'images, les séquences multiples qui se croisent et finissent par fusionner.
Est-ce que j'ai dit que le tout était d'une intelligence précieuse ?
Et puis il y a ce moment, d'une grâce sans fin et et beauté pure.