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Playlist
sept. 2006

Moi après tout

Je ne comprends pas le concept de générationnel. Le principe me dérange dans sa dimension commerciale évidente. L'idée me fait grincer des dents dans les limites qu'elle impose. L'étiquette me glace et m'agace.

Mais quand j'entends ça... Je me dis que le bonhomme a manifestement eu certains rêves d'enfance identiques aux miens.


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Root Down

Il est des jours comme ça. Je sais que le journée va être difficile (comment une journée comportant les mots 'achat de chaussures' pourrait être réussie?) Mais je sais aussi que la journée de demain sera pénible (comment une journée comportant les mots 'ranger mon bureau' pourrait être tolérable?)

En un mot comme en cent, je me sens comme un Superman turc.



Note personnelle : Gino, je me suis mis au boulot et tu entendras parler de moi bientôt !

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Who's sorry now ?

Je ne me souviens pas de mes rêves. Ou alors très rarement. Donc pour une fois que je me rappelle de la fin d'un, profitons-en !

Il faut dire qu'il est particulièrement frappant : je meurs !

La scène est dramatique à souhait : c'est au boulot, je suis entouré de collègues. Quelqu'un surgit une arme à la main (qui?) et tire... Qui est-ce qui prend la balle? Je vous le donne en mille ! A partir de là je me souviens de deux choses. La première est que l'action est particulièrement cinématographique, avec ralenti et gros travail sur la bande son. La seconde est que, alors que j'agonise (et je peux vous dire que ça fait mal), je réalise que toutes les personnes tachées par mon sang ne pourront jamais le faire disparaître et qu'elles sont littéralement marquées à vie.

L'ironie de la chose m'amuse.

Et le rêve s'achève là.

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Juste un peu

Je ne sais pas pourquoi, cela m'a pris comme une vague, mais j'ai écouté d'abord avec attention, puis en me laissant glisser, le Requiem de Mozart. Je n'ai aucune culture classique. Rien. Nichts. Nada.
Je crois que ma découverte de la musique classique est entièrement due au Excalibur de John Boorman. Le peu que je sais a procédé d'une lente accumulation de références éparses.
Je ne perçois ni les subtilités ni les richesses parce que je ne les comprends pas. Mais je les ressens. Je sais qu'elles sont là.
C'est déjà quelque chose.

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Psyché Rock

Oui, oui, oui. Cela va rester comme ça pendant quelques jours. Mais c'est joli, non ?

Non ?

Hein ?

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Section 11

Je vais tout changer sur ce site. Encore. Une. Fois.

Et je ne prends même pas la peine de promettre que ce sera la dernière. En fait je pourrais le faire maintenant mais là j'ai sommeil et je ne suis pas assez certain que mon idée soit la bonne.

Après tout, je suis libre de faire ce que je veux, c'est chez moi ici, crénom de pomme, et ça ne ressemble absolument pas à une démocratie.

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Mes amis ont du talent

J'aime quand les choses arrivent soudainement, comme un bloc qui vous tombe sur la tête et fait tomber quelques écailles des yeux.
Alors voilà: je connais des gens épatants.

Tout d'abord, il y a la découverte du blog de l'ami Mike, aussi laid que le contenu est intéressant (hé! hé! hé!) Je l'ai rencontré la première fois lors d'une mémorable soirée en compagnie de Brigitte Lahaie et il poursuit maintenant son bonhomme de chemin comme auteur jeunesse... Je ne pense pas que l'un ait un rapport avec l'autre.

Et pis le Gino (surnommé le velu bordelais par ceux qui le jalousent) qui est en train de devenir un stakhanoviste de l'écriture. Comme rien ne m'arrête dans ma quête d'un journalisme total, voilà une de ses compositions, que je diffuse sans la moindre autorisation.


Et pis Laurent le Suisse, dont j'écrirai un jour la biographie non autorisée.

Quant à moi, je parviens à écrire tout cela en chantonnant un air qui me trotte dans la tête. Ce qui est déjà pas si mal. D'ailleurs il s'est mis à pleuvoir.


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Bond, Tiennou Bond.

Je regarde la bande annonce bluffante du prochain James Bond. Je pense au Gino qui doit prendre des notes pour son bouquin puis me dis qu'un sujet de documentaire formidable serait le travail de ces monteurs de l'ombre.

Parvenir à produire une construction dynamique, fournir une narration intéressante et provoquer l'intérêt, c'est un chouette boulot ! Parce qu'ici le jeu sur le noir et blanc, l'apparition du thème musical (tadadada ! tadada !) et l'intensité sont un sans faute.

Alors bien sûr le film peut être une daube sans nom. Mais en attendant, il me donne envie.

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Le grand incendie

J'ai enfin vu X-men 3. Je n'étais pas pressé de le voir, vu la presse de l'époque. Le film est presque un échec, avec toujours la même histoire du ramage et du plumage. On nous annonce sans cesse la venue de l'apocalypse, et puis rien ne vient. Tous les éléments qui pourraient donner des développements sympathiques tombent à plat (Ma pauvre Phoénix, qu'es-tu devenue?) et le scénario s'appuie systématique sur Wolverine pour faire avancer l'histoire.
Bilan, il faut vraiment un metteur en scène de talent pour faire d'un scénario médiocre et d'une distribution faiblarde un film réussi.

De frustration, je suis allé faire un tour chez Amazon.

Et comme je n'étais pas encore satisfait j'en ai profité pour acheter un de mes films préférés. J'ai dû le voir quatre ou cinq fois.

Juste un indice: c'est un des plus beaux films de mon monde. (Et il n'y a pas de mutants!) (Et ce n'est pas de la SF!) (Et c'est une histoire triste!) (Et c'est drôle!) (Et les vingt dernières minutes me chopent en plein vol à chaque fois!)

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Bitter Sweet Symphony

Hop ! Aux archives dans la colonne de gauche le mois d'août !

Après le frisson de la couverture, bientôt les premières relectures d'épreuves. J'ai encore du mal à réaliser que le projet existe, combien la route a été riche, complexe et que bientôt il ne m'appartiendra plus.

Sur une note plus joyeuse, souhaitons à Hervé un joyeux Noël 1979 (pour ceux qui ne sont pas au courant, il a dépensé une fortune indécente pour s'offrir le même cadeau qui enchanta sa jeunesse.)

(Un indice: Noam)

Je ne me souviens absolument pas de ce que j'ai pu avoir ou seulement souhaiter avoir pour ce Noël précis. Une chose est certaine, je n'ai jamais eu d'Hippo Gloutons ni de Playdoh et encore moins de AT-AT...

Mais j'étais fan d'Action Joe.

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